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Rythme du jour et de la nuit, en fait il n'y a pas qu'un personnage 2021


vidéo, 19’, réalisée suite à une résidence dans un refuge en montagne, dans le Parc National des Ecrins,

avec L’Envers des Pentes, sur une invitation de Marion Wintrebert

Captures écran

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Il y a à la fois un personnage, et plusieurs en même temps, sous forme d’humain.e.s, d’animaux, ou de paysage. On ne sait pas s’il s’agit de la même casquette, ni de ce qui se trouve derrière ce quiest décrit. À la fois en rôle d’animaux, de touristes ou d’habitant.e.s, nous sommes plongé.e.s dans une narration, questionnant notre rapport à la consommation, à la connexion, entre le réseaux, la nature et soi, à la recherche du spectaculaire, dans un contexte déplacé. Les images sont rythmées par différentes formes de regards, de gestes, ou d’interprétations. Les histoires racontées sontsûrement issues de rencontres, sans savoir ce qui vient d’une réalité ou de la fiction.

Rythme du jour et de la nuit, en fait il n'y a pas qu'un personnage ,2021


Installation et lecture performée, en collaboration avec Martin Grimaldi, 20 minutes
avec L’Envers des Pentes, sur une invitation de Marion Wintrebert, Centre d’Art Les Capucins, Embrun

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Extrait de la lecture:

 

Nous passons loutre. Comme une attitude d’autruche.
Qu’est ce qu’elles font là. C’est vrai, tu commençais à être bien déboussolée. C’est vrai. On te disait, perds pas le nord. T’avais envie de planter ta tête.

De remettre tes œillères. La terre était trop usée.

Tu ne savais pas où donner de la tête.

Là, tu attends.

Tu gambades et t’éparpilles, tu te perds,

rien n’est là pour te repérer. Rien et Tout t’attendent au comptoir, tu ne sais même pas comment les retrouver. Temps de chien. Froid de canard. T’es complètement à l’ouest. Tu remarques un tas de quernes. Tu as envie de rajouter ta pierre à l’édifice, pourtant, il ne faut pas brouiller les pistes. Cela reste ton dernier espoir, la dernière indication du chemin à prendre dans ce nouveau paysage. Rien à foutu le camps, tu t’es retrouvé là, seule, comme un rat.
Face à toi. Tu t’es perdu, dans tout ça.
 

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